Développer sa concentration avec la peinture, une méthode qui a déjà fait ses preuves

Le plaisir d'apprendre: motivation de notre être

Combien d’enfants abandonnent ce plaisir d’apprendre face à cette tâche qui paraît insurmontable alors même qu’apprendre est une grande aventure qui démarre dès la naissance ?

Observez votre petit enfant ou souvenez-vous du plaisir qu’il avait lorsqu’il découvrait de nouvelles choses. Souvenez-vous de sa curiosité insatiable, de ses questions incessantes. Il était motivé, se lançait des défis. Il est tombé maintes fois lorsqu’il a appris à marcher, lorsqu’il a appris à faire du vélo à deux roues ; il s’est relevé, il a appris de ses erreurs, il a recommencé et il a réussi ! Vous l’encouragiez, il était en confiance, il se sentait soutenu, en sécurité et il savait que l’erreur était un passage incontournable pour permettre d’évoluer dans sa démarche d’apprentissage.

Cette erreur lui était expliquée et analysée et ce feed-bak immédiat lui permettait de se réajuster et de repartir en confiance. Il adaptait constamment ses nouvelles découvertes aux anciennes.

Pour les activités, nous retrouvons généralement les mêmes processus d’encouragement et d’apprentissage.

Alors pourquoi à l’école, tout d’un coup votre enfant perd-il ses moyens ? A-t-il changé de cerveau ??? A-t-il un cerveau de rechange, un pour les activités qui fonctionnent bien et un autre pour l’école qui dysfonctionne ??? Evidemment que non !

Alors que se passe-t-il ?

Votre enfant n’est plus motivé ? Il rencontre des difficultés ? Il a peur de se tromper ? Il ne veut pas apprendre ?...Que se passe-t-il réellement ? Un enfant n’est pas paresseux de nature car sa nature, notre nature est de constamment apprendre !

Le plaisir d'apprendre menacé

Les causes sont multifactorielles et je ne les aborderais pas ici.

Qu’elles soient neurobiologiques, psycho-émotionnelles, les enfants perdent confiance en eux, se mésestiment. La pression de réussir est bien présente, les parents sont inquiets de savoir si le travail de la veille a porté ses fruits ; les parents sont inquiets car les difficultés de leur enfants leur rappellent les leur et l’angoisse grandit alors. C’est un cercle vicieux anxiogène et destructeur d’estime de soi aussi bien pour l’enfant que pour les parents.

Pour ces derniers, un travail en libération émotionnelle des traumas en lien avec les apprentissages, leur éducation… est possible pour soulager leur enfant. GTS Concept ® m’a énormément aidé en tant que maman neuroatypique ayant vécu des traumas de ce genre. J’aurais aimé connaître cette méthode bien avant afin de mieux gérer les émotions et tout ce qui était en lien avec les apprentissages. Pouvoir déposer mes lourds bagages anciens pour investir la nouveauté et le bien-être plus sereinement.

Mes filles elles-mêmes neuro-atypiques m’ont permis d’avancer sur mes blessures car je voyais bien qu’il y avait un transfert, que cela touchait des blessures anciennes mais bien présentes : le cerveau ne connaît pas l’espace-temps et revit une scène ancienne 20 ans après juste parce qu’il y a un petit élément en commun... Et Bam, ce n’est pas « retour vers le futur » mais bien « retour immédiat vers le passé » et on ne comprend pas ce qui nous arrive ! Nous - parents - avons cette responsabilité de nous libérer de nos blessures pour éviter le transfert et la non gérance de nos émotions.

Exemple : votre enfant n’est pas attentif, il papillonne, vous répétez trois fois la même chose ; il renverse qqch… Ah mais fais attention ! Cela nous arrive à tous, plus ou moins souvent. Quelle blessure ce comportement réveille-t-il ?

Pourquoi apprendre peut être angoissant

Nous apprenons donc tout au long de notre vie. Apprendre c’est déconstruire pour reconstruire, c’est renoncer à ce que l’on croyait être vrai. Ce qui va entrainer un déséquilibre qui doit rester temporaire pour ne pas devenir dangereux psycho-émotionnellement, pour la motivation et l’estime de soi. C’est donc une période de flou et d’hésitation, une période durant laquelle on peut se sentir incompétent. D’où l’importance d’un soutien parental, éducatif, scolaire fort pour aider l’enfant à traverser ce brouillard d’incertitude. Il doit comprendre que le soleil pointe derrière. Sans soutien, en manque de confiance, il imagine la tempête, voire le néant. Il peut aussi avoir peur d’y aller car il a des difficultés à évoquer (avoir en tête ce qui a été vu, entendu, senti, goûté, ressenti).

Pour bien évoquer il est important d’être attentif aux éléments extérieurs pour les mettre en tête, les évoquer et ce traitement de construction des images mentales s’appelle la concentration. Ces capacités d’attention-concentration vont donc permettre la construction d’images mentales qui sont nécessaires aux apprentissages. Il est important de pouvoir créer des images claires et compréhensibles pour bien les mémoriser et ensuite les réutiliser. Si les images sont floues et/ou incompréhensibles, la base est fragile et cela entraine des difficultés à utiliser ses connaissances pour résoudre des problématiques, pour transférer la leçon dans un contexte différent, dans un autre problème. Généralement un peu de flou ne dérangera sans doute pas beaucoup mais un peu de flou, ajouté à un peu de flou, etc, les apprentissages deviennent flou : Comment s’y retrouver alors pour un enfant qui n’a pas appris seul à piloter son intelligence quand il fait beau ? Et que dire en cas de brouillard ? C’est la panique !

Un stage attention-concentration avec la peinture permet de travailler précisément sur l’attention-concentration en apprenant à organiser ces images mentales au travers de la peinture et non du dessin qui est l’étape suivant et plus abstraite. Pas besoin de savoir dessiner ! Ce n’est donc pas un cours de dessin, ni même un cours de peinture et surtout pas un court d’art-thérapie.

C’est un travail d’entrainement à la construction d’images mentales lesquelles vont être traduites en peinture. C’est aussi de facto, un travail préparatoire à l’apprentissage et à la mémorisation.

Une peinture permet de faire un diagnostic de la qualité de concentration et de compréhension.

J'organise régulièrement des stages Attention-Concentration en groupe de 6 enfants maximum pour les primaires, les collégiens et les lycéens. Vous pouvez constituer un groupe et me contacter. Ce groupe peut également être proposé pour des adultes et des séniors pour les aider à maintenir leurs images mentales.